« J’ai fait ce film avec moins de 250 000 $, alors s’il sort en salles ce sera un accomplissement pour moi. Mais ce serait formidable si les gens pouvaient le voir sur grand écran, car je cible surtout les jeunes, et en particulier les jeunes femmes. Je ne veux pas cataloguer les jeunes spectateurs, mais je sais qu’ils regardent le contenu sur leurs ordinateurs portables en gardant un œil sur leurs cellulaires et, si tu détournes les yeux du film un instant, tu ne ressentiras pas le même effet que les personnes qui l’ont vu au cinéma. » — Jasmin Mozaffari
Au Festival international du film de Stockholm, Firecrackers a raflé les prix du Meilleur film et de la Meilleure interprétation féminine (Michaela Kurimsky).
Dans une récente entrevue avec Jasmin, nous avons eu l’occasion d’en apprendre plus sur son premier long métrage, Firecrackers, et sur ce qu’elle pense du paysage en transformation de l’industrie canadienne du cinéma :
« Je pense que le programme Talents en vue est tellement important pour permettre à des voix nouvelles et diversifiées de se faire entendre dans l’industrie cinématographique canadienne, des voix qui, jusqu’à maintenant, n’avaient pas la possibilité de raconter leurs histoires à leur manière. Le programme Talents en vue va donner une chance à des créateurs sous-représentés de faire quelque chose de vraiment spécial. Et je pense qu’au cours des prochaines années nous allons voir toutes ces personnes différentes qui n’ont jamais eu la chance, et qui n’auraient peut-être pas eu la chance il y a cinq ou dix ans de faire un film, émerger et prendre d’assaut l’industrie canadienne du cinéma. Je crois que l’industrie canadienne va se transformer à cause du programme Talents en vue, mais d’une manière véritablement étonnante et exaltante. » — Jasmin Mozaffari
Firecrackers est présenté dans des salles partout au Canada et il est possible de le précommander sur iTunes.